Sachez que vous faites un métier formidable
Je m’appelle Bonnie Roller, j’ai 21 ans et je suis actuellement Ă©tudiante pour devenir secrĂ©taire mĂ©dicale Ă Paris. J’habite en banlieue parisienne, et je serai normalement diplĂŽmĂ©e secrĂ©taire mĂ©dicale en fin d’annĂ©e 2020. J’ai Ă©galement pour projet de passer mon permis et de l’obtenir, si possible, en mĂȘme temps que ma formation.
Aujourdâhui, je vous adresse ce courrier pour vous apporter rĂ©confort en cette pĂ©riode de crise sanitaire, qui n’est pas encore totalement terminĂ©e.
ĂpidĂ©mie ou non, je tiens Ă vous encourager, Ă vous soutenir, pour tout ce que vous faites chaque jour, au sein de l’Ă©tablissement, quel que soit votre mĂ©tier.
Vous, Blouses Blanches, toutes professions confondues, personnel de la cuisine, de la lingerie, et je dois en oublier, tout personnel qui travaille au sein de la structure, sachez que vous faites un travail formidable avec peu de reconnaissance, un métier dur physiquement, parfois psychologiquement aussi.
Vous, qui vous levez tĂŽt le matin ou qui devez dire au revoir Ă votre famille (enfants, mari,…) tĂŽt le soir car vous allez travailler de nuit, vous qui vous rendez au travail avec des douleurs physiques dues au travail, ou avec la peur depuis de nombreuses semaines d’attraper et transmettre le virus Ă vos proches et entourage, et d’embrasser ou de faire un cĂąlin Ă vos ĂȘtres chers par peur justement de la contamination … Sachez que vous faites un mĂ©tier formidable, qui devrait ĂȘtre plus reconnu, mieux considĂ©rĂ© par le gouvernement et payĂ©.
Chaque jour, malgrĂ© les douleurs, la fatigue, les soucis personnels, l’Ă©pidĂ©mie, les horaires lourds, la charge de travail, vous revenez quand mĂȘme le lendemain, prendre soin de nos aĂźnĂ©s, de personnes dĂ©pendantes qui ont l’Ăąge de mes deux grands-pĂšres (mes deux grands-mĂšres ne sont malheureusement plus de ce monde). Je vous encourage Ă continuer, Ă rester motivĂ©s, forts, virus ou non. Je vous encourage Ă©galement Ă continuer Ă faire entendre votre colĂšre. Vous ĂȘtes des personnes gĂ©niales et tellement utiles et nĂ©cessaires au sein de notre sociĂ©tĂ©.
Je ne peux malheureusement pas faire de lettre plus longue, je pense avoir dit l’essentiel, je vous prie de bien vouloir m’excuser pour les rĂ©pĂ©titions ou mes phrases peut ĂȘtre mal tournĂ©es, mais je suis de tout cĆur avec vous et vous soutiens totalement. Nous avons besoin de vous, chaque jour. Merci d’ĂȘtre lĂ et pour tout ce que vous faites !
En vous remerciant de m’avoir lue et vous souhaitant bonne continuation, et bon courage car l’Ă©pidĂ©mie n’est pas terminĂ©e.
Témoignage envoyé à la Maison Sarmatia par Bonnie Roller , 21 ans, étudiante en secrétariat médical à Paris